Développement économique: favoriser l’emploi, la formation et l’insertion

Publié le par Lilencouleur

Délocalisations et fermetures d’entreprises continuent  : Printemps, Cartonnages Michels, Minerva, dans le passé, aujourd’hui les Galeries Lafayette et Unibéton, plaçant la ville et ses habitants dans de grandes difficultés financières. 
Aujourd’hui une commune ne peut avoir la prétention de régler à elle seule la question de l’emploi. Cependant, la renaissance de la Plaine Saint-Denis montre qu’il y a des possibilités importantes de développement et de créations d’emplois.
 
Cela demande une volonté politique forte et une action conjointe avec la communauté d’agglomération Plaine Commune, avec le Conseil général et avec le Conseil régional.
 
L’Ile Saint Denis ne doit pas devenir une cité dortoir sans emplois ni activités économiques, la ville possède des atouts spécifiques qui doivent être mieux valorisés pour permettre l’implantation de nouvelles activités : 
  • Sa position géographique entre La Plaine d’un côté, Saint-Ouen et Gennevilliers de l’autre, peut lui conférer un rôle intéressant au lieu de placer ces territoires en concurrence.
  • Son identité insulaire peut lui permettre de développer des activités liées au fleuve : zone d’expositions de transport de plaisance, musée de la batellerie, étape fluviale, marché flottant, base nautique et de loisirs, …
  • Il faut aussi s’ouvrir aux besoins nouveaux et croissants en matière de 4ème âge : EHPAD (établissement hospitalier pour les personnes âgées dépendantes) par exemple ou services  aux personnes âgées. C’est un secteur en développement pour lequel l’Assistance Publique cherche des terrains et créateur d’emplois médicaux et para médicaux.
Ça doit changer !!!
1000 emplois nouveaux programmés dans le projet de ville du maire. 
Ce n’est pas de démagogie dont nous avons besoin mais d’actes forts pour une ambition s’appuyant sur les réalités. Ce qui est sûr à ce jour c’est qu’il y a moins d’employés communaux, que les Galeries Lafayette et Unibéton vont fermer et que nombre de promesses d’emplois faites par le maire en 2001 n’ont pas été tenues.
 
L’implantation de nouvelles activités passe par le désenclavement 
de L'Ile St Denis . 
Cela demande le développement des transports collectifs et la définition d’un véritable plan de circulation, en tenant compte des évolutions à venir sur les terrains du Printemps et des Galeries Lafayette - création de 500 logements, de zones d’activités - de l’arrivée du tramway rue Méchin, de l’interdiction des poids lourds rue Méchin et Boulevard M.Paul, avec la volonté de faire de ces 2 axes des rues de ville et non des axes de transit ! Comment est-ce possible sans discuter de la construction d’un nouveau pont ? Cela nécessite un vrai débat, approfondi, avec toute la population pour tenir compte de tous les aspects du problème .
Débat qu’il faut instruire et trancher avec l’ensemble des Ilodionysiens.  
 
Services publics
Favoriser l’emploi sur notre commune, c’est aussi défendre et promouvoir les services publics, en préserver l’égalité d’accès : poste, transports, santé, énergie, justice, éducation nationale. C’est aussi améliorer les services municipaux pour mieux répondre aux aspirations de la population, d’autant que de nombreux secteurs ont vu leurs moyens se réduire comme peau de chagrin : sports, santé, retraités, jeunesse, culture, enfance,… Le nombre d’employés municipaux a baissé, la charge de travail s’est accrue, entraînant des dysfonctionnements et doublée d’un manque de respect pour le personnel. D’autre part le sport, l’animation, … étaient aussi le moyen de permettre aux jeunes de poursuivre leurs études, d’avoir des formations qui leur servent de levier pour leur vie professionnelle.
 
Commerces
L’absence de commerces de proximité est une gêne pour la population, une entrave pour le « vivre ensemble ».
C’est très compliqué, c’est un problème de société et de pouvoir d’achat. Nous ne voulons pas faire de promesses intenables. Mais le maire est loin des engagements pris avant son élection (malgré l’investissement personnel du maire adjoint chargé de cette question).
Les difficultés entraînent aussi des déréglementations d’horaires qui peuvent poser des problèmes de voisinage. Et ça entraîne aussi de l’insécurité et du racket.
 
Le projet d’une boutique rue Méchin où puissent s’installer des commerçants qui tournent pour un jour ou une demi journée (poissonnerie, fruits et légumes, etc..) est à remettre à l’étude.
 
Ça doit changer !!!
Quand le maire cherche à remplacer les services municipaux rendus à la population par des associations, c’est bien sûr pour faire des économies mais c’est de la privatisation rampante.
Les associations n’ont pas les mêmes moyens que les collectivités territoriales, et doivent souvent faire « la chasse aux subventions » pour boucler des budgets de plus en plus aléatoires.
Cette politique pose une question d’éthique : quelle égalité de traitement pour tous ?
Et en attendant les projets collectifs d’animation de la vie des quartiers ou de la ville n’existent plus. 
Des milliers d’emplois ont été créés ces dernières années sur le territoire de Plaine Commune mais trop rarement au bénéfice de ses habitants. 
Il est nécessaire de renforcer les actions contre toutes les formes de discriminations, comme la Charte « entreprise / territoire » et aussi les dispositifs d’aides à la formation et à la recherche d’un emploi.
 
Investir dans la réussite scolaire car une bonne formation de base est aujourd’hui indispensable pour réussir son parcours professionnel.
 
Amplifier le partenariat avec les communes voisines, les institutions, les entreprises, pour mieux adapter le schéma des formations aux réalités et aux évolutions de notre territoire et obtenir la création de nouvelles filières de formation (audiovisuel, aéronautique, nouvelles technologies, carrières sanitaires et sociales).
 
Développer en partenariat avec Plaine Commune et le Conseil Général : le rôle et les actions de la maison de l’emploi en parallèle avec l’Espace-Jeunes (qui sera bien sûr réouvert), les protocoles emploi/formations, les écoles de la 2ème chance, l’aide à l’amorçage de projets, le plan local d’insertion par l’économique, l’économie sociale et solidaire.
 
Ouvrir la maison de l’emploi (mais aussi l’Espace-Jeunes) aux informations sur les recrutements des grandes entreprises telles la SNCF ou la RATP, et sur les droits des salariés. Les jeunes étant souvent très peu informés sur leurs droits, pourquoi pas une permanence régulière des syndicats dans la maison de l’emploi ? 
 
Ça doit changer !!!
Quand le maire a appris en août 2006 les intentions de partir des Galeries Lafayette, il n’a rien dit publiquement. Puis au détour d’une réunion sur le projet de ville et le réaménagement urbain, fin novembre, il l’a annoncé sans état d’âme… Le premier courrier adressé au préfet a attendu le printemps suivant : 9 mois de perdu pour l’action collective visant à maintenir ces emplois.
 
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