Vivre ensemble au quartier Sud
compte-rendu de l’atelier « vivre ensemble » au quartier sud du 22-11-07
Voici les réflexions, idées et propositions exprimées par les participants à cet atelier.
Projet sur le terrain des cartonnages Michels
- 150 logements c’est trop, 100à 120 auraient été suffisants.
- Problèmes soulevés :
Hauteurs des constructions
Une grande barre quai du Chatelier et des pavillons sur le petit bras ; gêne la vue des locataires de Cachin
120 logements en accession privée, 30 en accession sociale : un déséquilibre important qui peut poser des difficultés d’insertion
Que des logements, pas d’activités, c’est une ville dortoir pas une « île vivante ».
- Le plan local d’urbanisme doit être accepté avant que le permis de construire soit délivré.
- L’intervention des élus de gauche et de la population à permis d’obtenir des modifications au projet initial de la municipalité : les hauteurs des bâtiments à construire ont été diminuées, le parking de la cité Cachin qui devait disparaître sous les constructions et conservé et pourra servir de route.
Plan d’urbanisme
- Le plan prévoit 10 000 habitants à l’Ile-Saint-Denis c’est trop, ça va poser des problèmes de circulation, de densification, d’infrastructures.
- Par contre densifier le quartier Sud et le relier au centre ville est nécessaire :
En mixant logements de qualité et activités économiques.
En mixant logements sociaux, accession sociale, accession privée.
En mixant les services publiques nécessaires : école, crèche,…
Activités sportives
- La bulle a été détruite alors que nous proposions sa rénovation.
- Nous avons empêché qu’elle soit remplacée par un parking, mais le projet « skate » a été imposé sans concertation.
- Les activités proposées à l’Ile des Vannes ne peuvent compenser à cause des tarifs.
- Les activités au stade ou au gymnase ne peuvent non plus compenser en raison du manque de transports (un seul car municipal aujourd’hui).
- Il y a donc besoin d’étudier la possibilité d’un nouvel équipement sportif pour le quartier.
Commerces
- L’absence de commerces de proximité est une gêne pour la population et une entrave pour le vivre ensemble.
- C’est très compliqué, c’est un problème de société et de pouvoir d’achat.
Il ne s’agit pas de faire des promesses intenables. Mais le maire est loin des engagements pris avant son élection (malgré l’investissement personnel du maire adjoint chargé de cette question).
- Les difficultés entraînent aussi des déréglementations d’horaires qui peuvent poser des problèmes de voisinage, des problèmes d’insécurité voire de racket.
- Le projet d’une boutique ou d’une halle rue Méchin où il puisse y avoir des commerces non sédentaires (extérieurs à la ville) est à remettre à l’étude.